Libération - Deuxième vague : à Naples, « on ne prend plus que les cas gravissimes »
Novembre 2020, parPar Eric Jozsef, envoyé spécial à Naples — 17 novembre 2020 à 20:41
Relativement épargné par l’épidémie au printemps, le sud du pays est désormais submergé. Hôpitaux saturés, manque de personnel, files d’attente pour avoir accès aux soins… La Campanie et son fragile système médical ont du mal à faire face.
Carmella sort un instant du petit parc qui entoure l’hôpital. Elle baisse son masque, s’allume une cigarette. « J’en avais besoin. On est là depuis 11 heures du matin », lâche la (…)