La réalité du terrain. Un cri d’épuisement et de révolte d’Emilie BbN. Hôpital de Martinique
Septembre 2021, parRas-le-bol de rédiger des certificats de décès. Ras-le-bol d’annoncer des décès à des familles. Ras-le-bol de voir des gens mourrir étouffés. Ras-le-bol de prescrire des cocktails « bonne nuit » hypnovel/morphine à des gens qui auraient pu vivre. Ras-le-bol d’expliquer aux familles que la réanimation est saturée et que compte tenu de l’âge (trop jeune d’après moi) et des antécédents (pas suffisamment lourds d’après moi) on ne pourra pas transférer leur papa ou maman qui s’aggrave mais qu’on (…)